Jéricho

Jéricho, 09:18 loop, 2008

Voir l’installation au Lycée et à la Galerie Duchamp, Yvetot

Cet animal souffre d’une maladie liée à la stéréotypie, appelée «le tic de l’ours.» C’est un tic d’ennui qui le fait se balancer latéralement. Il bouge la tête de gauche à droite, soit à l’extérieur de son box, soit face au mur de son box.
Je retrouvais chez Jéricho une figure du romantisme, une superbe bête noire en proie au Spleen. Son homonyme m’est aussi venu à l’esprit : le peintre Géricault, dont les représentations de la folie et du cheval furent au centre de son oeuvre et servirent d’allégories pour exprimer ses états d’âme, ses méditations sur la vie. Ces liens entre la peinture, le cheval et l’aliénation m’ont permis d’envisager « le tableau noir » comme espace de projection.